Profession : Maman
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 Une tite nouvelle

Aller en bas 
3 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMar 16 Oct - 9:36

Je voulais vous poser une question.

Est ce qu'une tite nouvelle à lire vous interesserais?

J'en ai une qui ma foie m'a bien plus a moi.

Je pourrais par exemple, la mettre page par page. Elle fait un tout petit peu plus de douze pages. Mais on peut faire un truc du genre, un jour une page.

Voilà, une tite idée, comme ça.

Ange
Revenir en haut Aller en bas
eve

eve


Féminin
Nombre de messages : 557
Age : 59
Localisation : 57

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMar 16 Oct - 14:35

très bonne idée, j'adore la lecture ..

c'est une nouvelle sur quel thème??

merci d'avance ...
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMar 16 Oct - 14:41

Heu c'est une nouvelle sur le thème des vampires, l'une de mes passions lol.

Mais je trouve moi que c'est bien écris et bien mené.

Bisous

Je vous envoie la première page.

Ange
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMar 16 Oct - 14:44

Claude de la Villardière


En un temps reculé, le clan qui m’a vu naître était puissant, aux ressources inépuisables et, comble des grands, nanti du titre d’un comté.
En un temps moins reculé, les moins bien nantie se soulevèrent, prirent le pouvoir, les ressources et abolirent les titres.
De nos jours, cette lignée qui m’a vu naître, si elle est moins puissante qu’auparavant, cela ne devait être que du fait de dirigeants décadents et ramollis, cependant, dans l’ensemble, cet héritage avait gardé ses plus grandes valeurs…

C’est donc en 1971 que mes premiers cris furent poussés, alors que je voyais le jour. Et ces premiers cris furent les derniers qu’entendit mère, alors qu’elle se mourrait, des suites d’une hémorragie qu’ils ne savaient pas encore déceler et soigner à temps…
Père y connut la plus amère déception, car il ne pu jamais voir en moi un être, alors qu’il se mourrait lui-même de la disparition de celle qui avait fait de sa vie un paradis. En 12 années, je ne le vis que le soir ou le matin, lorsqu’il partait ou revenait du bureau, toujours plus fatigué, plus grisonnant, vieillissant à un rythme prodigieux… Et bien souvent, il ne rentrais tous simplement pas. Sa demeure qui aurait pu être si joyeuse était pour lui un enfer qu’il évitait parce que j’étais en vie, parce que cela lui rappelait sans cesse qu’elle n’était plus.
Il se tua donc à la tâche, et lorsqu’arriva mon treizième anniversaire, j’étais à la tête d’un empire laissé par mon père, qui, enfin, avait trouvé le repos.

Mais laissons, pour l’instant mes origines de côté, afin de nous préoccuper de ma personne, sujet passionnant s’il en est, et des origines de ma curieuse affectation physique, que j’accentue avec un goût prononcé pour l’ambiguïté.

Je puis vous dire que mon enfance fut, sur le plan matériel, bien plus qu’aisée. Je n’avais qu’à souhaiter pour obtenir. Il me suffisait d’un caprice pour avoir ce que bien des enfants n’auront jamais que dans leurs rêves les plus fous. Mais, cette partie n’est rien. Rien, car si l’argent contribue à apporter le bonheur, elle ne le créé pas. Et sur ce point de vue, le bonheur n’était pas présent en notre demeure, parce que tout ce que je pouvais avoir, c’était cela, des objets.
Certes, ma position était enviée, mais il n’y avait pas de joie, d’affection et de sentimentalisme.
Ma position était plus bizarre encore, car le prénom que je porte n’était pas celui qu’avaient choisis ensemble mes parents, mais un qui ne correspondait à aucune attente, par dépit, par absence d’envie d’en connaître plus sur sa progéniture.
J’étais donc un bébé qui n’avait de soins, que parce que j’étais en vie, qui évolua dans un monde d’adulte, partagé entre leurs devoirs envers moi, et l’indifférence d’un homme périssant lentement au gré d’un chagrin immense et sans fin…
Le cinq premières années de mon existence s’écoulèrent et de souvenir, je n’en ai gardé aucun. Pourtant, il est fort probable que déjà, à cette époque, les gens disaient en me voyant : « Ho, quel bel enfant », « Vous lui laissez poussez les cheveux ? C’est étrange, pour un garçon… », ou encore « Lorsqu’elle est habillé en garçon, votre petite fille est adorable »…
Cela pour vous dire, qu’au gré de mes vêtements, les gens qui me côtoyaient avaient un avis divergent, quand à ma personne. J’étais un garçon déguisé en fille, une fille habillée en garçon, mais jamais, ou si rarement que je ne m’en souviens pas, je ne correspondais aux critères de cette société sur les garçons et les filles, aux attentes de ces êtres qui me dévisageaient sans remords, sans se douter un seul instant qu’ils m’étaient des plus odieux de les voir ainsi, faire de moi ce jouet, cet être que l’on ignore parce qu’il est différent !
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMer 17 Oct - 10:23

Bon et bien voilà j'ai mis hier la première page, et voudrait savoir si cela vous interesse ou non.

Juste pour savoir si je vous mets la suite.

bisous

Ange
Revenir en haut Aller en bas
eve

eve


Féminin
Nombre de messages : 557
Age : 59
Localisation : 57

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMer 17 Oct - 15:33

j'aime beaucoup..

j'attends la suite avec impatience...


merci , bisous
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMer 17 Oct - 15:54

C’est donc avec ce sentiments que je grandissais. Cette injustice et cette impuissance me forçant chaque jour à me battre, à me rebeller contre ces créatures sans substances, créés et configurés dans des moulages indestructibles d’intolérance, de rigidité sociétaire et de stupidité créée par des intolérants dictatoriales quand aux style vestimentaire, à la coiffure, mais surtout au physique. Car pour ceux-là, je n’étais ni un garçon, ni une fille, j’étais un être indéfini auquel ils se plaisaient de donner des conseils pour paraître, alors que mon être était en morceau.
Vous dire, maintenant, que j’étais en pleine crise d’adolescence alors que je n’avais pas encore huit ans pourrait paraître excessif. Pourtant, Je me rebellai contre les autres pour leur intolérance, leur ignorance et leur incapacité à me voir, purement et simplement.
Je n’avais pas d’amis, pas de camarade de jeu, rien que ma rébellion et mon caractère plus acéré de jour en jour.

Puis, lors de cette treizième année, il ne m’arriva pas un, mais trois évènements majeurs :
- la mort de mon géniteur de père, qui était attendu depuis plusieurs années, tellement il n’était plus,
- l’arrivée de l’adolescence, la véritable et inattendue. Cette adolescence qui vous surprend enfant, vous donne, des envies change votre corps et vous abandonne une fois son travail achevé, vous laissant sans mode d’emploi, plus remonté contre le monde entier, qu’auparavant, avec cette impression de laideur et cette inimitié envers son nouveau corps au forme « étonnantes »,
- Et l’arrivée d’un personnage plus étrange encore, que je pouvais l’être.

La mort de mon père ne fut pas un malheur. J’héritais de la fortune d’un homme que je n’avais pas connu. Un homme qui m’avait refusé son affection. Un homme égoïstement triste.

L’adolescence, en revanche, dû être très difficilement gérable par mon entourage. Auparavant, j’étais en rébellion contre le monde entier, mais lors de cette phase, il était impossible de m’approcher, de me comprendre, de tenter de me parler. Du jour au lendemain, mon comportement changeait, mes tenues ne me plaisaient plus, ma chambre était un capharnaüm d’entassement de tout et de rien, avec pour stricte interdiction d’y entrer. Je n’avais plus de serviteur ou de proches, juste des ennemis.
J’ignore encore comment ces gens ont réussis à rester, ont réussis à supporter mes humeurs et mon comportement plus souvent qu’à son tour, grossier. Mais durant trois années, je ne m’intéressais qu’à trois choses, la musique, les fringues et ma solitude.

L’arrivée de ce personnage ne changea rien dans ma vie, car, en fait, je ne le rencontrais pas. Il s’immisça simplement dans les affaires de mon père, régissant ce qui devait être mien plus tard, et orientait une partie de mon éducation, m’offrant, sans que je le sache, des connaissances sur un monde plus complexe que je ne l’imaginais.

Puis, lorsqu’arriva mon seizième anniversaire, il vint dans la demeure familiale, dont j’étais l’unique occupant, à titre permanent. Sa mise était particulière et, comme moi il présentait une particularité physique, celle d’être indéfinissable, en tant qu’homme ou femme.
Plus étonnant encore ses vêtements laissaient planer l’ambiguïté sur le sujet et il paraissait mystérieux et attirant à la fois. Et, ses yeux, lorsque je le regardais, ne montraient aucune expression habituelle, plutôt de la compassion et une profonde sagesse.


Bien voilà la suite.

Bisous

Ange
Revenir en haut Aller en bas
eve

eve


Féminin
Nombre de messages : 557
Age : 59
Localisation : 57

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMer 17 Oct - 19:32

merci .. j'aime beaucoup cette nouvelle ..

moi qui suis une passionnée de lecture, je me régale de cette interlude

bisous , continue ma belle
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyJeu 18 Oct - 14:00

Il se présenta à moi sous le nom de Gabriel de Mortefontaine, chevalier de Brabant, et s’inclina devant moi, dans une révérence digne des films de capes et d’épées. Pourtant, si le geste aurait pu paraître ridicule, sa personne semblait plus attrayante encore, le sortant tout droit d’un rêve du chevalier volant à mon secours, celui que j’attendais depuis si longtemps.
Sans y réfléchir, je me présentais à sa manière, déclamant mes noms et titres : « Claude de la Villardière, comtesse de Lormes », aussitôt suivi d’une révérence que j’espérais pas trop ridicule, puis rougissait devant tant d’audace de ma part, et regardait ensuite fixement mes pieds, car depuis des années, je n’avais pas ressentis ce sentiment qui à ce moment là me mettait mal à l’aise. J’étais honteuse, mortifiée devant l’insolence que j’avais eux de copier cet inconnu.

Durant notre première rencontre, nous faisions connaissances et il m’expliqua qu’il était mon tuteur depuis la mort de mon père, mais qu’il avait préféré garder ses distances, afin de pouvoir garder un œil extérieur sur ma personne, sans s’impliquer émotionnellement.
Il m’annonça ensuite que je finirais l’année en ce lieu, puis que j’emménagerai dans une de ses demeures anglaises, afin de poursuivre des études, tout en découvrant un autre monde, un autre mode de pensée. Nous serions amenés à nous revoir, car je devrais apprendre à gérer des affaires administratives et comptables avant qu’il ne puisse lâcher le rôle qui lui avait été confié, de veiller sur mon avenir.

Et, en effet, lorsque vint le moment des vacances d’été, un chauffeur se présenta à notre demeure, pour m’emmener jusqu’à Londres. Et, lorsque nous arrivâmes, mon chevalier nous attendait.
En trois mois de temps, il ne m’avait pas plus donner de ses nouvelles qu’auparavant. Pourtant, à sa vue, je perdais mes moyens, comme lors de notre première rencontre. Et jusqu’à présent, dans la pleine force de mon immortelle jeunesse, personne n’avait eu ce pouvoir sur moi.

Durant la journée suivante, des gens vinrent me voire, ayant pour tâche de m’habiller, me coiffer et m’enseigner quelques petites choses, tels les us et coutumes de ce nouveau monde.
Gabriel m’avait fait promettre de ne pas sortir avant qu’il ne revienne me voir, promesse qu’il ne me fut pas difficile à tenir, puisque j’étais dans une demeure retirée du monde et qu’il m’était agréable d’entendre ce silence ponctué par seulement quelques horloges et le ballet des domestiques.
Il (à défaut de savoir, pour parler de cet être étrange, j’utiliserai le masculin) revint deux jours plus tard, accompagné de deux personnes. D’ambler, il prit l’initiative de la conversation, me demandant d’accompagner les deux jeunes femmes qui l’accompagnaient, afin de revêtir des vêtements qu’il avait fait coudre à mes mesures.
Il venait de toucher un point sensible de mon être et ma curiosité emporta les dernières barrières qui auraient pu me pousser à refuser. Je suivais donc ces deux femmes à l’étage, mettait une tenue, puis me présentait à elles, me changeait de nouveau, essayant ainsi plusieurs vêtements, dans le but avoué de trouver les couleurs qui iraient le mieux à ma personne, le style vestimentaire, ainsi que leur coupe.
Il nous fallut presque deux heures d’essayages pour qu’elles parussent satisfaites d’elles. Et lorsque nous redescendîmes, c’était une personne différente qui se présentait à Gabriel.
Il est impossible d’expliquer ce qui c’était passé, mais en moi, je trouvais une sorte de douceur qui, auparavant, n’y était pas. J’avais vu en mon chevalier, un sauveur. Aujourd’hui je le voyais comme un exemple. Et, apparemment, il était en son désir que je pusse penser cela… Et, ces tenues que j’avais essayées, toutes avaient une sorte de point commun. Elle ne montrait aucune forme, les cachais plutôt, derrière d’amples tissus adroitement coupés, tombant avec légèreté le long du corps, sans en dévoiler ses rondeur, soulignant de fait, les lignes verticales invoquant une impression de grandeur à cette personne que j’était.


et voilà la suite.

Ange
Revenir en haut Aller en bas
eve

eve


Féminin
Nombre de messages : 557
Age : 59
Localisation : 57

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyJeu 18 Oct - 17:40

la suite... la suite ... la suite

banane banane pompom pompom
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyVen 19 Oct - 22:21

Désolée pour le retard.

Mais voilà la suite.

Depuis toujours, je me cherchais, voulant prouver aux autres que j’étais un être humain, pas une curiosité qui se déguisait pour paraître autre chose que ce que j’étais. Aujourd’hui, je prenais conscience que mon chevalier m’avait délivré une arme que je possédais depuis toujours sans le savoir. Si je ne pouvais paraître celle que je suis, ou celui que je voulais être, je pouvais créer l’ambiguïté sur ma personne, poussé la curiosité, forcer les gens à réfléchir sur mon être, sans qu’ils puissent me définir à leur gré. Je possédais ma revanche et ma façon de vivre les années à venir…
Mais avant tous, c’est le regard appréciateur de mon sauveur qui me faisait savourer l’instant. Il s’approcha et m’invita à le suivre dans un petit salon où nous avons discuté des heures durant, de choses et d’autres. J’avais l’impression de le connaître depuis si longtemps, d’être en présence de cette meilleure amie dont j’avais tant rêvée. Je commençais à voir ce monde sous un nouveau jour et m’enchantais de cette évolution.
Mais le temps passait et bientôt, la fatigue vint me rappeler à l’ordre. Il prit congé me promettant de revenir le lendemain. Et, il tint promesse. Le lendemain peu après dix heures du soir, il vint me rendre visite de nouveau.
Et, ce soir là, s’il était égal à lui-même, sa façon d’être me donna l’impression de passé une soirée avec un copain, un garçon gentil et attentionné, un jeune homme à la discussion agréable et aux manières prévenantes.
Ce n’est qu’après son départ, que je redescendais sur terre, me rendant compte que quelques chose m’avait échappé sur l’instant, mais qui, avec du recul, devenait flagrant. Gabriel avait été une femme la veille, et un homme ce soir. Pourtant, il était lui, n’avait pas changé, sinon dans ses manières et son comportement. C’était troublant et cela m’empêcha de trouver le sommeil avant le levé du soleil.
Il se passa deux jours avant qu’il ne revint. Temps étrangement long qui me laissait à réfléchir sur cet être étrange, sa capacité à être, ou plutôt, paraître. La conclusion était là. En deux jours il m’avait montré ce que notre particularité pouvait nous apporté de pouvoir. A moins qu’il ne soit simplement schizophrène.

Nous eûmes un long entretien sur les raisons qui l’avait poussé à agir ainsi. Il m’avoua ainsi, qu’il avait eût quelques problèmes, lui aussi, durant sa jeunesse, par rapport au physique dont la nature l’avait doté, et que pour affronter le monde, il lui avait été prodigué un long enseignement comportementaliste. En fait, cette instruction avait simplement pour sujet d’étude, les hommes et les femmes, leur comportement, leurs manières, leurs agissements, leurs réactions. Tous cela, dans le simple but de les copier. En clair, de devenir à loisir, un homme ou une femme, par son comportement, puisque notre physique ne permettait pas la certitude.
Cette explication n’était en rien une tentative de me convaincre à le suivre en se sens. Il m’exposait sa vue du monde et me proposait de m’enseigner à utiliser les mêmes armes que lui. Dans le cas de mon refus, il m’expliqua qu’il avait promis à mon défunt père de veiller sur moi, et qu’il me ferait raccompagner en France, pour finir les études que j’avais commencée. Si j’acceptais, il avait pour moi, plusieurs options dans lesquelles je pourrai choisir à mon gré, afin de d’évoluer dans le monde et dans lequel il y aura un jour ou je devrai gérer personnellement les affaires familiales.
Il me présentait un dossier dans lequel il y avait les prospectus de plusieurs écoles, me donnant une semaine pour choisir, et me précisait que je pourrais toujours, avant le mois de septembre, décidé de mon retour en France. Après cette date boutoir, revenir sur ma décision serait un manque de respect envers sa personne. Une façon comme une autre de m’obliger à prendre une décision et de m’y tenir.


Bisous

Ange
Revenir en haut Aller en bas
eve

eve


Féminin
Nombre de messages : 557
Age : 59
Localisation : 57

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptySam 20 Oct - 14:04

il est étrange ce gabriel, homme ou femme?
androgyne?? mdr

et meme le personnage central.. quelle ambiguité

merci bisous
Revenir en haut Aller en bas
soho52

soho52


Féminin
Nombre de messages : 634
Age : 40
Localisation : sommevoire (haute marne 52)

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptySam 20 Oct - 14:24

lol jai mis du temps a tout lir mdrrrrrrrrr
Revenir en haut Aller en bas
http://petitefee52220.skyrock.com
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyLun 22 Oct - 9:31

Bon et bien encore désolée pour le tit retard.

Grr Free a déconné et du coup j'avais pas de net jusqu'a ce matin.

Voici la suite.

Je ne lui posais aucune question sur ses raisons et, seulement deux jours plus tard, je m’étais fixé sur le futur que je souhaitais voir m’arriver. Une école des beaux-arts me paraissait intéressante, et je pourrai évoluer dans ce monde sans paraître trop bizarre. Il ne fit aucun commentaire et la semaine suivante, nous recevions la confirmation de mon inscription. Je n’avais que seize ans, mais mon âge importait peu, comme je pu m’en apercevoir par la suite, car quoi qu’il faillent administrativement, les conditions requises semblaient se plier au bon vouloir de mon chevalier. Mais, je m’égare.
Durant cet été là, je n’eus pas droit au repos. En effet, en plus d’avoir quelques professeurs, pour me permettre d’avoir un semblant de niveau en début d’année scolaire, un autre vint m’enseigner les bases du comportementalisme. Il cherchait à me montrer les différences entre les hommes et les femmes et Gabriel venait régulièrement en fin de soirée me rendre visite, afin de mettre en œuvre des parties de « jeu de rôles ».
Je pense n’avoir jamais connu quelqu’un de plus patient que lui, d’agréable à la conversation et possédant autant de connaissances du monde à un si jeune âge. En effet, je pensais, à l’époque qu’il n’avait pas plus de dix-neuf ans, même s’il faisait montre d’une grande expérience et d’une étonnante maturité.

Ces années d’étude qui suivirent furent pour moi une sorte de délivrance. Je trouvais enfin un équilibre, une demeure dans laquelle j’avais envie de rentrer, non pour m’enfermer, mais pour cette agréable impression de bien-être, je rencontrais des gens plus âgés, certes, mais plutôt que curieux de moi, intéressés par l’esprit et les connaissances. Je me liais d’amitié avec deux ou trois de mes camarades et, si je n’avais pas un don pour l’un des arts, je me découvrais une passion pour l’ensemble de ceux-ci, plus particulièrement pour la littérature et le théâtre.
Je ne tardais pas à en parler à ce confident qu’était devenu Gabriel, qui m’encouragea en ce sens. Il m’expliqua qu’il trouvait mon bon sens bien venu et que je ne m’entête pas dans une direction qui m’était obscure était une preuve d’intelligence et de maturité. Bien entendu, il avait pour moi d’autres projets, mais cela, il ne m’en fit pas part, pas plus que je ne pu deviner à ses mouvements un quelconque geste qui puisse le trahir.
Je sortais de cette école, après un cycle normal et sans anicroche, pour, sur les conseils de mon tuteur, continuer dans la voix de la finance. Ma question sur cette voie ne l’avait nullement surpris et lors de notre discussion, il me fit comprendre que si je ne pouvais vivre grâce à mes talents d’artiste, d’autres le pouvaient et il fallait des gens pour leur permettre de s’exprimer. C’était une idée intéressante et ma fortune personnelle me permettait de commencer avec un petit pécule. Mais sur l’instant, il ne manqua pas de me dire que j’avais encore du temps devant moi et qu’il me fallait d’abord un peu d’expérience, avant de tenter d’avoir ma propre affaire.

Durant les années suivantes, je continuais donc sur la voix qu’il m’avait fixé, entrant dans une école de commerce, étudiant ensuite la finance, puis lorsque j’atteignis ma vingtième et unième année, il me déclara prête à voyager, afin de connaître le monde au-delà de la mer qui bordait les îles du Royaume-Uni.
Je ne fus pas mécontente d’apprendre qu’il m’avait réservé ce genre de futur, car ces cinq dernières années avaient été plutôt chargées, sur le plan de l’apprentissage. J’avais eu beaucoup à apprendre sur le plan professionnel et lorsqu’il m’arrivait d’avoir du temps libre, Gabriel s’arrangeait toujours pour se présenter à la demeure, toujours aussi intimidant, malgré le nombre des années, toujours aussi mystérieux, malgré nos différentes relations, et toujours aussi imprévisible, avec ces endroits où il m’emmenait, pouvant être un musée, une bibliothèque, une boîte de nuit ou un cabinet d’avocat. Cet homme était le mystère incarné et les années ne semblaient pas avoir de prise sur lui, car à présent, je semblais presque plus âgée que lui.


Bisous

Ange
Revenir en haut Aller en bas
eve

eve


Féminin
Nombre de messages : 557
Age : 59
Localisation : 57

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyLun 22 Oct - 10:34

merci pour cette petite lecture du matin, toujours aussi sympathique .

un vrai régal

bisous
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyLun 22 Oct - 10:39

Ravie que ça plaise.

Bisous

Ange
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMar 23 Oct - 9:33

Et voilà encore une page.

Cependant, une étrange impression me taraudait l’esprit. Ce jeu auquel nous nous livrions lui et moi avait l’avantage de porter le mystère. Notre entourage se posait des questions et dans ce genre de cas, se livrer à l’un d’entre eux aurait pour résultat de mettre fin à la totalité du mystère que nous avions si bien entretenu. Et si je n’ai pas soumis à Gabriel le sujet de mes pensées, peut-être est-ce parce que lorsque l’on est adolescent, l’on a des pulsions. Et dans mon cas, ces pulsions se devaient absolument de ne pas paraître, de ne pas interférer avec ce que j’avais décidé d’être. Je me devais absolument de rester un mystère pour n’importe qui que se soit d’autre que Gabriel, même au prix de l’amour…

Je partais donc pour l’Italie, où je fus reçut comme une personne de mon rang. Je changeais souvent de demeure, mais restais suffisamment longtemps au même endroit pour lier connaissance avec mes hôtes, parlant souvent avec difficultés le français ou l’anglais. En l’espace de quelques mois, je pouvais suivre une conversation et m’y mêler, sans paraître ridicule. Cela n’avait pas été sans mal, mais le fait que je sois déjà bilingue avait été un grand avantage à l’apprentissage de cette nouvelle langue. L’année suivante, j’étais envoyée en Espagne, où j’eu droit aux mêmes traitements de faveur et pu mettre à profit le temps pour apprendre cette langue que je trouvais mélodieuse….
Durant mon voyage, j’entretenais un courrier avec Gabriel, qui semblait avoir beaucoup à faire, de l’autre côté de la Manche. Il me conseillait souvent de visiter des lieux ou des bâtisses, puisqu’ils avaient appartenues à d’éminentes personnalités, qu’ils étaient dédiés à la mémoire d’hommes du passé ou encore des théâtre, qu’il semblait connaître et dans lesquels se produisait des artistes de talent…
Ce n’est que lorsque je revins en France, qu’enfin nous nous revîmes. Cela n’aurait pas dû me surprendre, mais son maintien, son allure et ses gestes si merveilleusement étudier me donna l’impression d’être gauche, empâtée et honteuse. Je ne pouvais plus bouger, terrorisée à l’idée de ne pas être pour lui, ce qu’il était devenu pour moi.
En ce monde, je n’avais personne. Je me devais de rester secrète, de ne faire confiance à personne et de ne partager aucun de mes moments avec autrui. Pourtant, quelqu’un connaissait le moindre de mes secrets, il était mon ami, ma confidente, mon frère, celle qui me permettait de m’épanouir, celui pour qui, je venais de m’en rendre compte, mon cœur battait la chamade, alors que durant presque trois années, nous ne nous étions pas même parlé au téléphone.
Que connaissais-je de lui ? Une image, un être caméléon qui se changeait pour devenir ce que mon désir voulait voir, une personne qui apparaissait sans prévenir, qui était présente pour m’aider à construire mon futur, mais dont j’ignorais tous de son passé, un personnage auparavant plus âgé, maintenant plus jeune.

La voiture que nous avions prise à l’aéroport nous déposa devant la bâtisse que j’avais quittée huit années auparavant. Nous rentrions en ce lieu qui n’avais pas changé, sauf peut-être les serviteurs que je ne connaissais pas et n’avait pas eu envie de connaître auparavant. Je dînais, sous le regard bienveillant de mon invité qui refusa toute nourriture, puis nous nous rendions dans un des salons, car il avait quelque chose d’important à me dire.

C’était la première fois qu’il utilisait ce genre d’expression et sans un mot, je m’installais face à lui.


Bisous

Ange
Revenir en haut Aller en bas
eve

eve


Féminin
Nombre de messages : 557
Age : 59
Localisation : 57

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyMar 23 Oct - 10:24

c'est toujours aussi captivant..

j'aime bien cette facon d'écrire..

merci
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyJeu 25 Oct - 13:50

Rooooo suis désolée du retard..

J'avais un peu zapper.

Pour me rattraper, je donne deux pages lol.

Cependant, une étrange impression me taraudait l’esprit. Ce jeu auquel nous nous livrions lui et moi avait l’avantage de porter le mystère. Notre entourage se posait des questions et dans ce genre de cas, se livrer à l’un d’entre eux aurait pour résultat de mettre fin à la totalité du mystère que nous avions si bien entretenu. Et si je n’ai pas soumis à Gabriel le sujet de mes pensées, peut-être est-ce parce que lorsque l’on est adolescent, l’on a des pulsions. Et dans mon cas, ces pulsions se devaient absolument de ne pas paraître, de ne pas interférer avec ce que j’avais décidé d’être. Je me devais absolument de rester un mystère pour n’importe qui que se soit d’autre que Gabriel, même au prix de l’amour…

Je partais donc pour l’Italie, où je fus reçut comme une personne de mon rang. Je changeais souvent de demeure, mais restais suffisamment longtemps au même endroit pour lier connaissance avec mes hôtes, parlant souvent avec difficultés le français ou l’anglais. En l’espace de quelques mois, je pouvais suivre une conversation et m’y mêler, sans paraître ridicule. Cela n’avait pas été sans mal, mais le fait que je sois déjà bilingue avait été un grand avantage à l’apprentissage de cette nouvelle langue. L’année suivante, j’étais envoyée en Espagne, où j’eu droit aux mêmes traitements de faveur et pu mettre à profit le temps pour apprendre cette langue que je trouvais mélodieuse….
Durant mon voyage, j’entretenais un courrier avec Gabriel, qui semblait avoir beaucoup à faire, de l’autre côté de la Manche. Il me conseillait souvent de visiter des lieux ou des bâtisses, puisqu’ils avaient appartenues à d’éminentes personnalités, qu’ils étaient dédiés à la mémoire d’hommes du passé ou encore des théâtre, qu’il semblait connaître et dans lesquels se produisait des artistes de talent…
Ce n’est que lorsque je revins en France, qu’enfin nous nous revîmes. Cela n’aurait pas dû me surprendre, mais son maintien, son allure et ses gestes si merveilleusement étudier me donna l’impression d’être gauche, empâtée et honteuse. Je ne pouvais plus bouger, terrorisée à l’idée de ne pas être pour lui, ce qu’il était devenu pour moi.
En ce monde, je n’avais personne. Je me devais de rester secrète, de ne faire confiance à personne et de ne partager aucun de mes moments avec autrui. Pourtant, quelqu’un connaissait le moindre de mes secrets, il était mon ami, ma confidente, mon frère, celle qui me permettait de m’épanouir, celui pour qui, je venais de m’en rendre compte, mon cœur battait la chamade, alors que durant presque trois années, nous ne nous étions pas même parlé au téléphone.
Que connaissais-je de lui ? Une image, un être caméléon qui se changeait pour devenir ce que mon désir voulait voir, une personne qui apparaissait sans prévenir, qui était présente pour m’aider à construire mon futur, mais dont j’ignorais tous de son passé, un personnage auparavant plus âgé, maintenant plus jeune.

La voiture que nous avions prise à l’aéroport nous déposa devant la bâtisse que j’avais quittée huit années auparavant. Nous rentrions en ce lieu qui n’avais pas changé, sauf peut-être les serviteurs que je ne connaissais pas et n’avait pas eu envie de connaître auparavant. Je dînais, sous le regard bienveillant de mon invité qui refusa toute nourriture, puis nous nous rendions dans un des salons, car il avait quelque chose d’important à me dire.

C’était la première fois qu’il utilisait ce genre d’expression et sans un mot, je m’installais face à lui.
Il commença par m’expliquer que ce qu’il avait entreprit avec moi touchait à sa fin. J’étais une jeune fille perturbée maintenant devenu maîtresse de mon futur. Il n’avait plus rien à m’enseigner et je devais maintenant déployer mes ailes.
Il ne fit preuve d’aucun sentiment, lorsqu’il récita ces mots, car il savait que j’aurai su qu’ils n’auraient étés que comédie. Il fit preuve d’un grand respect envers ma personne, n’essayant pas de m’abuser par des mimiques inutiles. Et c’est cela qui me fit craquer, cette preuve de son attachement envers moi.
Je me déplaçais pour m’asseoir à son côté, lui prenait la main et la portait à mes lèvres, mes yeux clamant à grand renfort de larmes que je ne souhaitais rien d’autres que lui en ce monde et qu’importe qu’il soit ou non un homme.
Il se penchait vers moi pour m’embrasser et la fougue de ces années de retenue me fit perdre le contrôle de mes gestes. Je tentai de l’attirer à moi, de lui retirer ses vêtements de l’embrasser tout à la fois. Nous étions si proche et la passion m’emportait. Il me força à placer les bras le long de mon corps, l’espace de quelques instants, réussissant à me calmer un peu, le temps de prendre le contrôle de évènements, me guidant pour cette première fois, avec douceur et tendresse.
Plus tard, dans la nuit, je m’endormais, tendrement serrée contre le corps de mon amant, heureuse et épanouie. Cette première fois avait été si spéciale, si intense. Gabriel m’avait donné tant, depuis que nous nous connaissions. Mais cette nuit avait été si merveilleuse qu’elle en éclipsait tout le reste. Il avait été plus qu’un amant, presque un fantasme incarné.
Au matin, lorsque je m’éveillais, il n’était pas présent à mes côtés. Même si j’en ressentis une légère déception, jamais je n’avais eu le loisir de me réveiller au côté d’un homme ou d’une quelconque personne. Il devait avoir ses raisons… de surcroît, il avait laissé à mon intention, un court message sur son oreiller. Il disait qu’il reviendrait dans la soirée, finissant sur une douceur agréable au cœur.

Les temps qui suivirent furent comme sur un nuage. Il venait dans la soirée, nous discutions des heures durant, de tout et de rien, plus souvent de moi et de mes expériences, que d’autres choses. Il orientait habilement les conversations évitant sa personne, me poussant à réfléchir avant de répondre, me forçant à trouver des réponses sur ma façon d’être, de penser. Il m’explorait et me faisait profiter de ses trouvailles. Grâce à lui, je prenais pleinement conscience de mes qualités et de mes défauts, des connaissances que j’avais acquises et des manques du à mon éducation.
En quelques semaines, je pris pleinement conscience de mes possibilités et il me poussait à trouver un sens à cette existence qu’était la mienne, m’orientant délicatement, se mettant sur la touche, évitant soigneusement la famille, la descendance. Et cette famille que je n’avais jamais eue commençait à me manquer. Il m’arrivait d’y penser, de souhaiter tenir dans mes bras, un enfant qui fut mien…
Au bout de quelques mois, j’en venais à penser que je n’aurais jamais cette chance, à penser que j’étais inféconde, lorsque vinrent le moment des révélations.

S’il est vrai que j’avais remarqué son absence durant la journée, il ne m’était jamais venu à l’esprit qu’il pu en être du à une tendance surnaturelle. Mais je me posais des questions, sur moi, sur lui, sur son passé, son présent, sa jeunesse, sa vie en dehors de chez moi. Que faisait-il, était-il marié, avait-il des enfants, une famille ? Tous cela me torturait l’esprit en son absence, et il m’arrivait parfois de ne pas être de bonne humeur lorsqu’il arrivait, le soir, rongée par son absence…
Ce moment arriva presque huit mois après mon retour d’Espagne. J’avais tous pour être heureuse, mais je ne l’étais pas. Et ce soir là, il avait du se résoudre à me parler, car il ne se fit pas trop prier. Je pense que ma mine des mauvais jours y fût pour quelque chose…

Il fit donc de moi sa confidente, me contant son passé au sein d’une famille de sang noble qui ne supportait pas d’avoir un troisième garçon qui n’avait aucun goût pour les activités masculines, son évolution et son adoption par un ami de la famille.
Il me conta à quel point cet homme si bon et généreux avait su lui redonner goût à la vie, comment il l’avait initié au monde de Paris, l’avait amené à rencontrer des gens de grande prestance et comment il avait hérité du titre de chevalier de Brabant, titre que le vieil homme lui dédiait dans son testament, ainsi que tous ses biens.
Cette histoire, il me la conta avec nostalgie et me révéla à la fin, que cela faisait près de six cent ans que cela avait eu lieu, que s’il était présent en ce lieu ce soir là, c’était parce qu’il n’était plus humain depuis autant de temps… Il m’avoua aussi, qu’il était un vampire, un non mort qui circulait parmi les vivants, en marge de ceux-ci.
Je réalisais que les détails qu’il venait de me livrer de son histoire étaient juste ce qui manquait. Que je voyais en lui autre chose que ce qu’il montrait où qu’un simple être humain et le fait qu’il m’avoue être un vampire ne m’inspira aucun véritable sentiment, sinon une légère excitation pour ce qu’il représentait.
Plus tard, je compris aussi que mon envie d’enfanter était contrariée par sa nature. Et sans que je lui en fasse part, comme s’il avait lu en mon esprit, il me dit que la technologie moderne pouvait remédier à ce genre de cas, qu’une femme pouvait avoir un enfant, sans en connaître le père et qu’ainsi nous pourrions élever ensemble un enfant qu’il désirait voir grandir depuis tant d’année, mais que jamais il n’avait trouvé celle avec qui il avait eu envie de le faire, jusqu’à aujourd’hui.
Avec le recul, et dites ainsi, ces déclarations me donnent une impression bizarre, comme s’il avait voulu m’utiliser comme mère porteuse, purement et simplement. Mais sur le moment, j’avais tant envie d’avoir cet enfant, que le fait qu’il me dise en vouloir un lui aussi, me donna des ailes et oubliait l’instant présent pour fêter dans ses bras, ce futur qui viendrait bien assez tôt…

Quelques mois plus tard, nous avions fait tous les examens nécessaires, il avait trouvé le donateur, m’avait fourni un dossier sur cet homme, qui contenait des photos du présent et de son passé et sa biographie complète. Comme il paraissait en bonne santé, j’acceptais après avoir lu son dossier et me soumettais au rituel d’une insémination artificielle. Cette façon de concevoir est des plus étrange et frustrante. De surcroît, comme cela se passait en journée, Gabrielle n’était pas présent pour me réconforter par la suite. J’éprouvais une sensation bizarre d’abandon, de concevoir sans père, ni amant, comme une femme qui n’a plus que cette démarche pour brouiller sa solitude…
Et, comme si cela n’avait pas suffit, durant les examens, j’apprenais une chose étrange à mon sujet. Cela pourra vous paraître bizarre, que je ne l’eusse pas appris plus tôt, mais j’avais pour habitude d’éviter tous contact avec autrui, et quelques dessous de table me permettaient de passer outre toutes les visites médicales, jusque là. Mon organisme interne était parfaitement structuré au détail prêt, qu’il était inversé : mon cœur était à droite, ce qui me paraissait normale, mais qui donna au médecin un air imbécile, le temps qu’elle se ressaisisse. Mon cas était très rare et je ne cessais de cumuler ces petits détails de rareté…
Dans les jours qui suivirent, nous apprenions que cela avait fonctionné à merveille. Bien entendu, les réveils matinaux ne furent plus ce qu’ils étaient, m’obligeant à courir à la salle de bain, alors qu’une brusque envie de rendre me sortait des bras de Morphée.


Voilà, bonne lecture.
Revenir en haut Aller en bas
eve

eve


Féminin
Nombre de messages : 557
Age : 59
Localisation : 57

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyJeu 25 Oct - 20:31

tjs aussi captivant.. la suite loll
Revenir en haut Aller en bas
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyJeu 25 Oct - 20:37

Mdr,

Allez pour les vacances, je vous mets la fin. Et il va y en avoir un paquet.
Je vous le met demain sans faute. Promis, jurer, cracher. Mais je crache pas chez moi ptdr.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyJeu 25 Oct - 20:41

vas y balance encore ;; j adore les story de vampires !!! miam miam un vrai regale !!
Revenir en haut Aller en bas
soho52

soho52


Féminin
Nombre de messages : 634
Age : 40
Localisation : sommevoire (haute marne 52)

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyJeu 25 Oct - 22:42

lol ange a se stade balance nous le livre lol !!!!!!!!!

Bisous ma belle
Revenir en haut Aller en bas
http://petitefee52220.skyrock.com
angeetdemon

angeetdemon


Féminin
Nombre de messages : 713
Age : 44
Localisation : Loire atlantique, près de nantes

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyVen 26 Oct - 9:18

ET voilà la fin les filles.

La période qui suivit me vit commencer à prendre goût pour l’occupation. Je prenais conscience de la fortune que mon père m’avait léguée et du pouvoir qu’elle m’accordait. Je prenais quelques conseils et me lançait dans l’aventure. Les anciens du conseil d’administration virent d’un mauvais œil que je mêle de leurs affaires, puisqu’ils firent leurs affaires durant onze années sans les contraintes d’un supérieur.
Cette relative liberté leur avait apporté une certaine aise financière aux dépens de ma fortune personnelle, ce qui m’apporta le courage nécessaire pour remercier ceux qui se devaient de prendre ce repos tant mérité de la retraite, quand aux autres, ils se virent offrir un joli bureau dans des firmes éloignées, qui leur permettait de profiter du temps humide ou froid du nord de l’Europe…
Durant les cinq premiers mois de ma grossesse, je menai d’une main de fer ce nouveau pouvoir qui m’était revenu et, si je fis quelques erreurs, l’ensemble fut plutôt satisfaisant. Je trouvais un équilibre entre ma nouvelle vie professionnelle et ma nouvelle vie personnelle. J’avais fait un peu de ménage dans les administratifs, offrant aux anciens de nouvelles responsabilités, les éloignant de moi, et des postes pour des jeunes sortant des écoles…
Pourtant, il me fallut, durant le cinquième mois, me rendre à l’évidence, mon corps changeait et je ne pourrait bientôt plus cacher mes formes aux yeux de mes employés. Je prenais donc un peu de distance, profitant de ces avantages de la technologie, n’apparaissant bientôt plus au bureau, que par fax, téléphone et visioconférence. Si je devais rencontrer quelqu’un, c’était en ma demeure, confortablement installé derrière mon bureau, ne laissant pas approché la personne, du moins, jusqu’à la fin du sixième mois, après je ne laissais plus personne me voir, sauf des gens de confiance que m’avait laissé Gabriel pour tenir le demeure.

La venue au monde de mon enfant se fit à peu près normalement. Il m’apporta son lot de douleur, de pleur, de cris, puis il fut enfin là. Je le tenais dans mes bras, ce petit être que j’avais tant désiré. Il m’apportai ce que mes parents n’avaient pu m’offrir, une famille et de l’amour que je lui offrais sans retenue.
Pour ce petit être, j’avais voulu un prénom magnifique présentant les mêmes avantages et inconvénients que le mien. Je l’appelais donc Camille de la Villardière, comte de Lormes. Et il aurait droit à tous ce qu’il y a de mieux pour un être, celui qui, en moi, avait pris vie et grandit, jusqu’à ce qu’il se senti assez fort pour venir se réfugier au creux de mes bras.

Mais, si je suis encore en vie aujourd’hui, c’est grâce aux gens qu’avait laissé Gabrielle. En effet ; s’ils n’avaient pas été présents, jamais je n’aurai survécut à ces deux personnes qui déboulèrent dans ma demeure, arme à feu au poing, tirant sur tous les occupants de la demeure. Et, des neuf employés, trois eurent les réflexes de gens habitués aux combats. Ils réussirent à tuer le premier et à assommer le deuxième, puis à le désarmer et le ficeler en un temps record. Puis, sans se concerter, ils firent en sorte de faire disparaître toute trace de lutte et emportèrent les corps. L’un d’entre eux resta dans la pièce, alors que je me remettais de mes émotions, et je n’eu pas envie qu’il s’en aille.
Dans la soirée, deux limousines s’arrêtèrent devant la demeure. Gabrielle sorti de l’une d’entre elles et vint à ma rencontre, alors que je me jetais dans ses bras. Deux heures plus tard, nous étions en route pour l’Angleterre, Camille toujours dans mes bras, alors que je tombais de sommeil, mais ne pouvant me résoudre à fermer les yeux.

Puis, vint le moment tant redouté, celui des explications, de la vérité que l’on sait si froide et indifférente aux sentiments humains. Mon sauveur m’expliqua qu’il avait quelques ennemis et qu’en laissant les choses tels quel, j’étais pour lui, une charge sur laquelle il devait veiller, d’autant plus qu’étais là, ce petit être auquel nous tenions tous deux. J’étais à moi seule, une double faille dans sa carapace.
Et il avait un remède à cela, mais je devais alors renoncé à deux choses auxquelles je tenais : Ma mortalité, devenant comme lui un être immortel ; et notre enfant, qui m’avait donné cette envie de vivre.
Dans ces moments là, certains s’écroulent, d’autres explosent de colère, moi, ce fut la froideur du calcul qui me vint à l’esprit. J’avais obtenu beaucoup, j’étais devenu quelqu’un, mais lui me faisait l’effet d’être arrivé à ce qu’il cherchait depuis la mort de mon père (un nouveau né au sang noble sous sa houlette et un descendant vampirique, qui devait avoir un certain talent, s’il l’avait retenue auprès de lui si longtemps).
J’eu aussi quelques mouvements d’humeur, mais moins que ce à quoi il avait du s’attendre, car cet enfant blotti dans mes bras, je le lui tendais comme un objet que l’on donne, une sorte d’échange, une vie, celle de Camille, pour une non-vie et l’éternité…
Il prit mon petit ange dans ses bras, le garda quelques instants serré contre lui, puis le tendit à une femme qui venait d’entrer dans le salon où nous étions allés pour discuter. Ce même salon qui bordait ma chambre durant mes années d’études à Londres. J’eus un pincement au cœur, mais ne fit pas un geste et resta impassible, alors qu’elle sortait, emportant mon bonheur avec elle.
Il s’approcha alors de moi, comme pour m’embrasser, mais j’eus un mouvement de recul, le moment ne se prêtant pas à ce genre de geste. Y aurait-il un nouveau moment pour nous ? Pensais-je un instant, avant de fondre sur lui, de nouveau envoûter par son charme…
Il me porta dans la chambre et me posa délicatement sur le lit. Je savais en mon for intérieur que c’était la dernière fois que nous aurions un instant privilégié. Je me perdais plus que jamais dans nos étreintes, voulant prolonger au maximum le moment ou nous nous étendrions, ou nous garderions le silence, savourant le plaisir que nous aurions partagé.
Cette fois là fut différente. A plusieurs reprises, il me fit atteindre l’extase, chaque fois plus intensément que la précédente. Chaque fois, je pensais ne pas pouvoir vivre un instant meilleur, chaque fois je me trouvais détrompé par une intense montée de plaisir, moment ou le contrôle même de soi se trouve relégué et ou l’on se laisse aller à exprimer cet instant si magnifique. Je ne cherchais même pas à savoir combien de fois il me fit trouver ce moment intense et céleste, mais plusieurs heures avaient du s’écoulées…
Puis, à l’un de ces instants ou je ne sentais plus rien que cette jouissance, je ressentie une légère démangeaison dans le cou, et ce que j’avais vécu jusque là ne fut plus rien en comparaison de ce que je ressenti. Je me lovai contre lui, autour de lui, l’enserrai en moi, j’avais quitté mon corps, je n’étais plus sur Terre, car cette étreinte avait un goût de Paradis. Puis, mon cœur se calma, commença à battre de moins en moins vite, l’engourdissement venait à moi. Je me sentais quitté ce monde. Je savais au plus profond de moi qu’il aurait fallu un rien pour que je misse fin à cette vie.
Je sentis alors qu’il s’était de nouveau allongé sur moi, qu’il m’embrassait. Sa bouche forçant la mienne, car je peinais maintenant à garder les yeux ouverts. Un goût étrange et chaud vint se joindre à cette nouvelle étreinte. Et à ce moment, j’eus envie de l’attirer en moi, d’aspirer à la vie qui coulait de nouveau en moi. Et, de nouveau, j’étais portée vers ce Paradis qu’il m’avait fait connaître, avançant plus loin encore qu’auparavant, ne m’arrêtant, que lorsqu’il me força à la lâcher, me laissant haletante et sans force, mais avec une nouvelle faim qui me rongeait de l’intérieur.

Quelques instants plus tard, je retrouvais calme et maîtrise de moi. Le sommeil commença alors à nous rattraper tous deux. Nous nous sommes tenus serrés l’un contre l’autre et avons doucement glissés dans un sommeil sans rêve.
Lorsque je me suis éveillée, la journée s’était écoulée et le soleil s’était depuis longtemps couché. Il était là, à me regarder, veillant sur moi comme un père et ce merveilleux amant qu’il était.
« J’ai cru que tu ne te réveillerais jamais, » m’a-t-il dit, en me souriant tendrement.
J’entendais à peine ses mots, car une douleur atroce vint à ce moment là, me déchirer de l’intérieure. Elle dura quelques minutes qui furent les plus douloureuses et les plus longues de mon existence. Durant tout ce temps, il me tint contre lui, me soulageant comme il le pouvait de la souffrance qui me tuait, pour m’ouvrir à ma nouvelle vie
Lorsqu’enfin je retrouvais l’usage de la pensée, il m’apprit que cela faisait parti de la transformation. Que cet instant, tout vampire y passait durant leur première nuit, puisque le corps se libérait des contraintes d’un organisme vivant et rejetait tout ce qui n’était pas Vitae. Il me portait ensuite à la salle de bain, car j’étais encore engourdie des restes de la douleur, faisait couler de l’eau sur mon corps, me lavant en prenant soin de ne pas trop me faire bouger. J’appréciais ce moment et, quelques instants plus tard, il me rejoignait dans la baignoire, alors que je l’attirais vers moi…

Cela se passa, alors que j’avais atteint mes vingt cinq printemps, un temps infime pour mon chevalier.
Quelques jours plus tard, il m’avait laissé un peu de temps pour m’habituer à ma nouvelle nature et solitude, il vint à moi pour m’expliquer son monde. Nous passions plusieurs heures dans une pièce isolée de la demeure, alors qu’il me décrivait la structure du monde des créatures de la nuit. La famille vampirique était séparée en plusieurs clans ou ligné, et à travers le monde, ces clans faisaient partie de sectes. Les détails vous seraient inutiles, simplement il m’apprenait, à ce moment là, qu’il faisait parti du clan de la royauté et de la secte qui se rapprochait le plus des humains.
Et par la suite, je devrai être présenté au clan auquel il appartient, puis aux dirigeants de la secte dans cette région, car tout nouveau né est censé suivre ce rituel, plus ou moins dans cet ordre là…
A Londres la dirigeante se nomme Lady Anne Bowesley et j’eu la chance, si l’on puis dire qu’elle fut une ancienne du clan dont je fais maintenant parti. Ma première présentation, celle aux anciens du clan fut mentalement éprouvante, car je me devais de faire bonne impression, pour ne pas décevoir les attentes de mon Protecteur et nouveau père. La deuxième ne fut qu’une répétition en moins stressante et plus joviale.
Dans l’ensemble, je pense m’en être sorti de bonne manière. Gabrielle avait demandé à ce que je sois considéré comme lui, non pour son ancienneté, mais pour le respect de ma personne non vivante (je pense qu’il voulait dire par là, qu’il ne voulait pas de question sur notre mystère commun de l’androgynéité…)

Jusqu’à il y a quelques mois, je vécu à Londres, dans l’ombre de mon sire, qui m’enseignait la survie Vampirique, ses tenants et aboutissants, les bases de la politique et du pouvoir, ainsi que les capacités surnaturelles qu’il m’était maintenant possible de contrôler.
Puis, vint ce moment fatidique, celui ou l’on devient indépendant, par la force des choses, ou le temps qui s’est écoulé. Et dans cet optique, Gabrielle m’a demandé de m’établir, parce que j’étais prête, hors de son ombre, parce qu’il voulait me voir briller. Les larmes ne permettent pas de briller, mais j’apprenais au moins que les notre sont de sang…
Nous nous quittions en bon terme, nous promettant de garder un contact régulier, au moins une fois l’an, nous embrassant comme lorsque j’étais encore mortelle, puis nous nous séparions.

Aujourd’hui, je vis à Paris, alors que j’ai fait l’acquisition d’un Théâtre. J’ai réussi ce que je désirai depuis le début : vivre dans mon amour pour l’art, en spectatrice, permettant aux artistes de s’exprimer dans ces locaux qui sont devenus ma seconde maison. Et j’aime ce que j’ai fait de ma vie, de cette passion qui me permet de continuer mon chemin vers l’avant…

Bonne lecture.
Revenir en haut Aller en bas
soho52

soho52


Féminin
Nombre de messages : 634
Age : 40
Localisation : sommevoire (haute marne 52)

Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle EmptyVen 26 Oct - 10:12

Long a lire dès le maton ..mais c'est superbe

Merci a toi de nous avoir mise ces textes ..je vient de me ruiner les yeux le lire mdr
Revenir en haut Aller en bas
http://petitefee52220.skyrock.com
Contenu sponsorisé





Une tite nouvelle Empty
MessageSujet: Re: Une tite nouvelle   Une tite nouvelle Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Une tite nouvelle
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Profession : Maman :: DETENTE :: Lecture :: textes divers-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser